Au moment d’acheter votre nouvel appareil, vous hésitez entre le froid statique ou ventilé ? Voici leurs avantages et inconvénients pour vous permettre de choisir au mieux votre futur appareil !
Avec la vie qui va toujours plus vite, nous n’avons pas forcément le temps de faire quotidiennement le plein de produits frais ! Dès lors, le congélateur s’avère indispensable dans la cuisine car il permet de conserver vos aliments. Cependant, vous vous posez la question, mieux vaut un modèle brassé ou ventilé ?
1. Froid statique
Le froid statique est le premier et celui que nous connaissons depuis le plus longtemps. Il implique que la répartition du froid se fait naturellement : l’air froid, qui est plus lourd, descend dans la partie la plus basse, tandis que l’air chaud plus léger remonte. Une fois que ce dernier arrive en haut, il est refroidi pour redescendre, ce qui crée une circulation libre.
Puisque la température n’est pas homogène dans un congélateur à froid statique, il convient de répartir correctement vos denrées pour assurer la meilleure conservation des aliments en fonction des zones de température.
En premier lieu, évitez de coller les aliments les uns aux autres. Ensuite les produits les plus fragiles sont à placer en bas (fruits et légumes), la partie centrale est à réserver aux plats cuisinés, pâtisseries, fruits et légumes cuits, tandis que le haut est le territoire des produits les moins sensibles (poissons crus, viande, charcuterie, jus de fruits).
Plus les congélateurs à froid statique sont grands, plus la différence de température sera importante d’une zone à l’autre, réclamant une bonne organisation pour un usage optimal !
Le froid statique accentue la formation de givre, ce qui pourrait vous imposer des corvées de dégivrage plus régulières. Néanmoins si vous veillez à limiter les ouvertures, le retour à la température idéale étant plus lent, vous devriez pouvoir ralentir l’apparition du givre.
Cela étant dit, le froid statique a fait ses preuves. Il est efficace et c’est une technologie qui reste très économe en électricité (sauf en cas de givre) puisque la répartition de l’air est libre. Mais il faut dégivrer régulièrement pour garantir une consommation énergétique contenue.
S’ajoute que les congélateurs à froid statique sont plus silencieux (même si les autres systèmes s’affinent sur ce point), et qu’ils conservent les aliments sans les dessécher grâce à une hygrométrie élevée.
2. Froid ventilé ou No Frost
C’est la technologie la plus récente ! Elle repose sur une colonne de ventilation située sur la paroi du fond, et qui propulse un air sec et froid à tous les niveaux. Dès lors la température est parfaitement homogène dans le congélateur !
Les autres points forts du froid ventilé résident dans la notion « No Frost », que l’on pourrait traduire par « absence de gel ». Dès lors, cette fonction empêche la formation de givre.
Finie la corvée de dégivrage, soit un gain de temps mais aussi d’énergie puisque même une petite quantité de givre sur les parois peut entraîner une consommation d’électricité qui augmente de plus de 70% !
Le froid ventilé évite également la prolifération des bactéries, la condensation, les mauvaises odeurs et les sacs de se coller entre eux, les portes et tiroirs ne souffrent plus d’ouverture difficile en raison du givre, et les étiquettes et emballages restent bien lisibles !
À noter que dans un congélateur à froid ventilé, l’absence de givre implique un froid sec qui a pour conséquence d’assécher les aliments ou les produits frais s’ils ne sont pas correctement emballés. En revanche, des denrées bien entreposées peuvent se garder deux fois plus longtemps qu’avec le froid statique ! S’ajoute que de plus en plus de fabricants proposent des frigos avec des bacs fraîcheur spécifiques où il est possible de régler de l’humidité.
Enfin, le bruit est légèrement plus important mais de moins en moins, étant donné que le système de ventilation et le filtre à humidité fonctionnent en permanence.
3. Faire son choix
Vous l’aurez compris, la technologie de froid qui sera embarquée aura une incidence réelle sur votre gestion au quotidien : zones de températures, dégivrage, consommation énergétique ou prix d’achat, autant de paramètres qui dépendent de chacun, et surtout de vos habitudes ainsi que du nombre de personnes dans votre foyer. Il n’y a donc pas de mauvais ou de bon choix : juste ce que vous allez en faire, ce dont vous avez besoin et le budget disponible !
